quiverの日記

アニメ、漫画、音楽

Biographie de l’auteur, 高橋留美子は東大卒?

おっ、東大卒になっている。どこでどう間違えたのだろう。でもあの博識と創造力からして、たとえそうでも驚かないな。

Elle a suivi des études à l'université de Tôkyô, en vivant dans un petit appartement d'étudiant, une expérience qui lui servira pour réaliser Maison Ikkoku.

  • servira<servir: serve(futur simple)

Dans la même période, et sans connaissance préalable, elle s'inscrivit aux cours de scénario et dessin de Kazuo Koike (Ce grand scénariste, auteur avec Kojima de Lone wolf and cub et avec Ikegami de Crying freeman, a fondé cette célèbre école d'où sont sortis bon nombre d'auteurs de talent). Elle va suivre pendant 2 ans les cours et les conseils personnels et avisés de Kazuo Koike.

  • préalable: preceding
  • inscrivit<inscrire: register
  • Lone wolf and cub: 子連れ狼
  • fondé<fonder: create
  • les conseils personnels et avisés: personal and wise advises

C'est avec des bases solides et la certitude que de bons personnages font de bonnes histoires qu'en 1978 elle décroche le premier prix des « jeunes artistes » de Shogakukan. La même année, Urusei Yatsura est publié dans le Shonen Sunday. Le succès de cette série n'est pas immédiat mais il devient évident qu'elle ne peut que percer professionnellement par son graphisme, son originalité et sa persévérance. Seuls ses parents ne semblent pas de cet avis et Rumiko doute beaucoup à cette époque de vaches maigres.

  • certitude: certainty
  • décroche<décrocher: get

Une fois sur les bons rails le succès d’Urusei Yatsura ne va pas se démentir pendant les 9 années suivantes et va modifier radicalement le train de vie de Rumiko. Ce succès sera renforcé par la transposition en animé du manga dès 1981. A son apogée, le fan club d'Urusei Yatsura comptait 250 000 membres. Maison Ikkoku connu le même succès au Japon et chez nous (plus tardivement aux USA). La reconnaissance internationale vient avec sa série suivante, Ranma ½.

  • rails
  • démentir: deny (mentir=lie)
    • ne pas se démentir: unchanged
  • renforcé
  • un apogée=peak, height

La série Ranma ½ introduite chez nous par le dessin animé ouvre à l’auteure le marché américain et puis européen des rayons BD. Signe de sa renommée, ses séries se rallongent (34 tomes pour Urusei yatsura, 38 pour Ranma ½, 58 pour Inu Yasha, et on ne sait pas encore où s’arrêtera Rinne, sa nouvelle série).

Elle daigne à peine prendre des assistants (elle en a eu malgré tout jusqu'à 4 au sommet de sa production dans les années 90) ce qui est fort rare et, de la même façon que Tezuka, elle se dit «mariée avec les mangas et incapable de penser à autre chose.»
Elle continue à ce jour à produire une quantité considérable de pages et à s’angoisser jusqu’à la nausée quand l’inspiration vient à manquer.
Gardant en mémoire les acquis de l’enseignement de Koike, Rumiko Takahashi cherche des noms à double ou triple sens et construit énormément la psychologie des personnages. Le nom est important parce qu’il définit en partie ce personnage. Pour elle, une histoire avec un point de départ difficile à résumer n’est pas bonne, par contre l’abondance de personnages et leurs interactions contribuent à complexifier la série suffisamment pour la rendre captivante sur la longueur.

Très connue pour ses comédies romantiques, Rumiko est également l'auteure de quelques histoire d'horreur avec la saga des Mermaid. La structure est celle d’un thriller fantastique dont la violence est clairement montrée. Takahashi voit dans ces récits une sorte de catharsis, une façon de libérer le coté sombre de sa personnalité enjouée. Elle s’est aussi mise plusieurs fois en scène dans des histoires courtes (Kemo*kobiru no nikki) parues dans le Shonen Sunday dans les années 80 et des bonus de ses recueils, non pour se plaindre du rythme de travail et des éditeurs mais pour raconter de façon cocasse quelques épisodes de son quotidien.